Bon, techniquement je suis encore en vacances, mais je sens que si j'attends encore, non seulement je risque d'oublier tout ce que j'ai à raconter, mais je risque peut-être de ne plus recommencer du tout... les bonnes habitudes sont si vite perdues !
Bella Toscana
Deux familles, nous partîmes tôt samedi matin pour une semaine de vacances dans une villa de luxe en Toscane. De luxe par sa publicité, ainsi que par son prix. Le voyage s'est relativement bien passé, à part un bouchon de 7km à la fin de l'autoroute.
Arrivé sur place 'la dame des clefs' nous a montré la villa, en nous faisons tout un blabla sur les locataires précédents qui avait laissé dans un état Mamma mia! et qu'il y avait deux dames de ménage qui y ont travaillé toute la journée; et maintenant c'était super propre, elle y a veillé elle même. Et aussi que le parc était protégé par un grillage; et que le monsieur de la commune été venu pour nettoyer contre toutes les bestioles.
Droit après son départ, ayant posé Kalia sur le dos sur une des banquettes de la salle à manger, je l'ai reprise et voilà que son dos était tout plein de miettes.
Alors a commencé la triste découverte du vrai état de propreté de notre 'villa de luxe'. Fourmis dans les draps, araignées dans les linges (serviettes), sols même pas balayés.
Di lusso, deluso
(De luxe, déçu : c'est un de mes premiers jeu de mots en italien)
Après réflexion, et me forçant à avoir une attitude charitable, je dirais que la villa était certainement 'de luxe' dans l'esprit de l'architecte, peut-être déjà un peu moins dans les mains du constructeur. Le propriétaire lors de son choix de cuisine et de salle de bain 'de luxe' n'avait évidemment pas les mêmes critères que nous. Et puis les dames de ménage (s'il y en avait !) - n'en parlons pas.
C'est vrai que le parc était énorme, mais bon, au-delà d'une certaine taille, et sans être débroussaillé, ça ne sert pas à grand chose... En plus la villa n'était même pas au centre, mais droit à côté du jardin des voisins...
Pignola
Prenant notre courage à deux mains nous avons osé retourner voir la dame pour lui faire part de nos constats. D'abord, il paraît que dans la campagne, les fourmis et les araignées c'est normal (on a eu droit à voir les fourmis dans sa cuisine, comme preuve), ensuite pour le reste on était très clairement 'pignola' (maniaque) - d'ailleurs on venait de la Suisse, CQFD.
Alors moi je dis qu'il y a pignola et pignola. Madame et l'amie qui était en vacances avec nous rentrent clairement dans la catégorie A+. Mais je ne le suis pas de loin, et même moi je trouve que des miettes sur les bancs et par terre c'est limite, surtout pour une villa 'de luxe'.
La schiena
Avec la chaleur, Mistinguett ne dormait pas très bien la nuit, et en conséquence la Mamma non plus. Lundi matin, très tôt, Daddy emmène sa 'tite fille faire une promenade pour donner au moins quelques heures de répit à Mamma. En montant la poussette, j'ai eu l'idée géniale de poser Kalia dans le haut (posé dans le coffre de la voiture) pendant que je montais le bas. Jusqu'à là, ça va, mais ensuite, j'ai pris le haut de la poussette, avec la fille dedans, en me tournant et sans plier les jambes et "crac!" : Y'a a quelque chose en bas du dos qui n'a pas apprécié.
On a quand même pu faire notre promenade, mais l'après-midi à la plage, après être resté allongé à lire pendant une heure, je me suis retrouvé coincé comme un scarabée et pas moyen de me lever. J'ai dû mettre ma fierté dans ma poche et accepter d'être relevé par notre ami.
Ca a quand même duré plusieurs jours - j'ai pris des anti-douleurs pendant 3 jours je pense. Mais maintenant (une semaine plus tard) tout est rentré dans l'ordre.
C'est toujours par un 'truc bête' que ça nous arrive.
Topolina
"Tu penses qu'il y a des souris ici ? J'ai horreur des souris."
Voilà la question que notre amie pose le lundi ou mardi - logique : puisqu'on nous dit que les fourmis et les araignées c'est 'normale' à la campagne, pourquoi pas les souris aussi ?
"Meuh non, meuh non, pas de soucis" on répond en choeur. L'après-midi-même, son mari voit des traces à la cuisine, mais décide de ne rien dire pour ne pas empirer les choses. Mais c'est peine perdue, mercredi la souris choisit de se présenter en personne à notre amie, à la cuisine.
Pas de cris stridents, ni de sauts sur chaise, mais une cellule de crise s'en suit, où nous décidons de mettre toute la nourriture dans le frigo ou dans des tupperware. C'est aussi l'occasion pour moi d'avouer que c'est les cafards que j'aime pas, et Madame les serpents.
Gelati
On a trouvé quand-même le temps pour aller manger au restau à plusieurs reprises, et un soir on fait la passegiata - une activité typiquement italienne où tout le monde va se promener en ville le soir. Ici en Suisse à dix heures du soir il n'y a pas un chat en ville - là bas on peut à peine se déplacer tellement il y a du monde, et tous sur leur 31.
On a trouvé un café qui vendait des gelati fait maison, et c'était un vrai régale - j'ai choisi Tira misù, Malaga et Zuppe Inglese (pas sûr ce que ça signifie, mais c'était buonissimo !)
C'est aussi mercredi, je pense, qu'on a vu un chien se promener dans le parc de la villa. Après cris et jets de bouts de bois, il est parti.
Le lendemain, alors qu'on discutait sur la terrasse des 'normalités' de la campagne, voilà que je vois à nouveau un chien, cette fois-ci sous la table ! De nouveaux cris...
Oh, et puis on a découvert des crottes de souris dans des valises, et un cafard dans la salle de bain. C'est bien la campagne, eh ?
Diciamo niente
(Ne disons rien).
Je ne sais plus quel jour c'était que notre ami, voyant ce qu'il croyait être la queue d'un lézard, s'est avancé au bord de la terrasse, pour découvrir un serpent d'au moins un mètre de long, et large comme une cannette de coca. Il s'enfilait dans un trou sous la terrasse - droit à côté de l'escalier où les enfants avaient rangé leurs coquilles ramenées de la plage...
Alors le dilemme : on dit ou on ne dit pas ? Finalement on a décidé de garder ça 'entre hommes', et de surveiller de très près les enfants quand ils joueraient dehors.
Mai più
(Plus jamais)
Voilà, j'ai sûrement oublié d'autres détails (au oui, le premier jour à la plage où on rentre tous avec des tâches de goudron sur les pieds). Pour finir, on a passé des vacances assez chouettes - grâce à la compagnie dans l'adversité, et malgré la 'villa de luxe'.
Ce sera la dernière fois qu'on fait des vacances 'de luxe', et la dernière fois qu'on loue une maison de vacances sans l'avoir vu, ou que ce soit recommandé par des amis.
Vous êtes avertis - si jamais vous voyez une pub pour la Villa Anna, via Bostri ai Marmi, Campiglia Maritimma - ce n'est pas du luxe !
Bella Toscana
Deux familles, nous partîmes tôt samedi matin pour une semaine de vacances dans une villa de luxe en Toscane. De luxe par sa publicité, ainsi que par son prix. Le voyage s'est relativement bien passé, à part un bouchon de 7km à la fin de l'autoroute.
Arrivé sur place 'la dame des clefs' nous a montré la villa, en nous faisons tout un blabla sur les locataires précédents qui avait laissé dans un état Mamma mia! et qu'il y avait deux dames de ménage qui y ont travaillé toute la journée; et maintenant c'était super propre, elle y a veillé elle même. Et aussi que le parc était protégé par un grillage; et que le monsieur de la commune été venu pour nettoyer contre toutes les bestioles.
Droit après son départ, ayant posé Kalia sur le dos sur une des banquettes de la salle à manger, je l'ai reprise et voilà que son dos était tout plein de miettes.
Alors a commencé la triste découverte du vrai état de propreté de notre 'villa de luxe'. Fourmis dans les draps, araignées dans les linges (serviettes), sols même pas balayés.
Di lusso, deluso
(De luxe, déçu : c'est un de mes premiers jeu de mots en italien)
Après réflexion, et me forçant à avoir une attitude charitable, je dirais que la villa était certainement 'de luxe' dans l'esprit de l'architecte, peut-être déjà un peu moins dans les mains du constructeur. Le propriétaire lors de son choix de cuisine et de salle de bain 'de luxe' n'avait évidemment pas les mêmes critères que nous. Et puis les dames de ménage (s'il y en avait !) - n'en parlons pas.
C'est vrai que le parc était énorme, mais bon, au-delà d'une certaine taille, et sans être débroussaillé, ça ne sert pas à grand chose... En plus la villa n'était même pas au centre, mais droit à côté du jardin des voisins...
Pignola
Prenant notre courage à deux mains nous avons osé retourner voir la dame pour lui faire part de nos constats. D'abord, il paraît que dans la campagne, les fourmis et les araignées c'est normal (on a eu droit à voir les fourmis dans sa cuisine, comme preuve), ensuite pour le reste on était très clairement 'pignola' (maniaque) - d'ailleurs on venait de la Suisse, CQFD.
Alors moi je dis qu'il y a pignola et pignola. Madame et l'amie qui était en vacances avec nous rentrent clairement dans la catégorie A+. Mais je ne le suis pas de loin, et même moi je trouve que des miettes sur les bancs et par terre c'est limite, surtout pour une villa 'de luxe'.
La schiena
Avec la chaleur, Mistinguett ne dormait pas très bien la nuit, et en conséquence la Mamma non plus. Lundi matin, très tôt, Daddy emmène sa 'tite fille faire une promenade pour donner au moins quelques heures de répit à Mamma. En montant la poussette, j'ai eu l'idée géniale de poser Kalia dans le haut (posé dans le coffre de la voiture) pendant que je montais le bas. Jusqu'à là, ça va, mais ensuite, j'ai pris le haut de la poussette, avec la fille dedans, en me tournant et sans plier les jambes et "crac!" : Y'a a quelque chose en bas du dos qui n'a pas apprécié.
On a quand même pu faire notre promenade, mais l'après-midi à la plage, après être resté allongé à lire pendant une heure, je me suis retrouvé coincé comme un scarabée et pas moyen de me lever. J'ai dû mettre ma fierté dans ma poche et accepter d'être relevé par notre ami.
Ca a quand même duré plusieurs jours - j'ai pris des anti-douleurs pendant 3 jours je pense. Mais maintenant (une semaine plus tard) tout est rentré dans l'ordre.
C'est toujours par un 'truc bête' que ça nous arrive.
Topolina
"Tu penses qu'il y a des souris ici ? J'ai horreur des souris."
Voilà la question que notre amie pose le lundi ou mardi - logique : puisqu'on nous dit que les fourmis et les araignées c'est 'normale' à la campagne, pourquoi pas les souris aussi ?
"Meuh non, meuh non, pas de soucis" on répond en choeur. L'après-midi-même, son mari voit des traces à la cuisine, mais décide de ne rien dire pour ne pas empirer les choses. Mais c'est peine perdue, mercredi la souris choisit de se présenter en personne à notre amie, à la cuisine.
Pas de cris stridents, ni de sauts sur chaise, mais une cellule de crise s'en suit, où nous décidons de mettre toute la nourriture dans le frigo ou dans des tupperware. C'est aussi l'occasion pour moi d'avouer que c'est les cafards que j'aime pas, et Madame les serpents.
Gelati
On a trouvé quand-même le temps pour aller manger au restau à plusieurs reprises, et un soir on fait la passegiata - une activité typiquement italienne où tout le monde va se promener en ville le soir. Ici en Suisse à dix heures du soir il n'y a pas un chat en ville - là bas on peut à peine se déplacer tellement il y a du monde, et tous sur leur 31.
On a trouvé un café qui vendait des gelati fait maison, et c'était un vrai régale - j'ai choisi Tira misù, Malaga et Zuppe Inglese (pas sûr ce que ça signifie, mais c'était buonissimo !)
C'est aussi mercredi, je pense, qu'on a vu un chien se promener dans le parc de la villa. Après cris et jets de bouts de bois, il est parti.
Le lendemain, alors qu'on discutait sur la terrasse des 'normalités' de la campagne, voilà que je vois à nouveau un chien, cette fois-ci sous la table ! De nouveaux cris...
Oh, et puis on a découvert des crottes de souris dans des valises, et un cafard dans la salle de bain. C'est bien la campagne, eh ?
Diciamo niente
(Ne disons rien).
Je ne sais plus quel jour c'était que notre ami, voyant ce qu'il croyait être la queue d'un lézard, s'est avancé au bord de la terrasse, pour découvrir un serpent d'au moins un mètre de long, et large comme une cannette de coca. Il s'enfilait dans un trou sous la terrasse - droit à côté de l'escalier où les enfants avaient rangé leurs coquilles ramenées de la plage...
Alors le dilemme : on dit ou on ne dit pas ? Finalement on a décidé de garder ça 'entre hommes', et de surveiller de très près les enfants quand ils joueraient dehors.
Mai più
(Plus jamais)
Voilà, j'ai sûrement oublié d'autres détails (au oui, le premier jour à la plage où on rentre tous avec des tâches de goudron sur les pieds). Pour finir, on a passé des vacances assez chouettes - grâce à la compagnie dans l'adversité, et malgré la 'villa de luxe'.
Ce sera la dernière fois qu'on fait des vacances 'de luxe', et la dernière fois qu'on loue une maison de vacances sans l'avoir vu, ou que ce soit recommandé par des amis.
Vous êtes avertis - si jamais vous voyez une pub pour la Villa Anna, via Bostri ai Marmi, Campiglia Maritimma - ce n'est pas du luxe !
I'm actually still on holiday, but I feel that if I wait any longer, I'll probably forget most of what I have to tell, and I may never get started again… Good habits are easily lost!
Bella Toscana
With another family we set out early Saturday morning to drive down to our luxury villa in Tuscany. The advert said it was a luxury villa, and the price was definitely luxurious. The journey went fairly well, except a long wait to get through the tollgates at the end of the motorway.
The 'lady with the keys' showed us round the villa, and blabbed on about the people before us who'd left the place in a real state, Mamma mia!, and she'd had two cleaning ladies at it all day, and now it was spick and span, she'd seen to it herself. Oh, and the big garden was completely safe for children, with a wire fence all the way round, and a man from the council had been to make sure there were no beasties.
Right after she left, I picked up Kalia from where I'd put her on her back on the bench in the dining room. Her bare back was covered with crumbs and other junk.
And so we started to discover the truth about just how clean, our 'luxury' villa was. Dead ants in the sheets, spiders in the towels, floors not even swept.
Di lusso, deluso
(Luxury, disappointed: it's my first pun in Italian)
Thinking about it now, and trying to be as charitable as possible, I guess that the villa was most certainly luxurious in the mind of the architect, rather less so in the hands of the builder. As for whoever bought the kitchen and bathrooms, he didn't have the same standards as anyone else I know. And the cleaning ladies (if they even existed!), well…
It's true that the garden was enormous, but not particularly well kept, and with big bits that weren't really accessible… And they'd had the great idea of building the villa on the edge of the property – right next to the neighbours' garden!
Pignola
We plucked up our courage and went to gently explain our slight disappointment to the lady. Apparently, ants and spiders are normal in the countryside, she even showed us the ants on her kitchen ceiling to prove it. And for the rest, we were obviously 'pignola' (cleanliness freaks) – typical Swiss!
Well, there's pignola and pignola. Madame and her friend who we were on holiday with are quite clearly in the A+ category. But I am not, by a long shot, and even I think that leaving crumbs in the dining room and unswept floors is pretty grim, especially for a 'luxury' villa.
La schiena
Because of the heat, little Miss didn't sleep too well, and consequently neither did her Mamma. Monday morning, at an unearthly hour, Daddy got up to take his little girl for a looong walk, just to give Mamma a few hours rest. Not having enough hands to put the pushchair together, I put Kalia in the top bit (which was in the boot of the car), while I fiddled with the bottom bit. So far, so good. Then I turned, and yanked the top bit - still with Kalia in it - out of the boot, without bending my legs, and 'crack!' : something at the bottom of my back went ouch.
I managed not to drop baby, pushchair and all, and finished the walk, but that afternoon at the beach, after lying reading for an hour, I was stuck on my back like a beetle and couldn't get up. I had to swallow my pride and accept being hauled out of my dilemma by the friend we were on holiday with.
It lasted quite a while – I took painkillers and did funny walks for several days – but now one week later all seems to be ok.
It's always a 'stupid' thing that makes you do your back in. I always take care to bend my knees when lifting anything heavy: I just didn't think of baby+pushchair as heavy.
Topolina
"Do you think there are mice here? I can't stand mice," our friend said on Monday or Tuesday. It was a fairly logical question – considering that ants and spiders were apparently appropriate housemates in the countryside, why not mice as well?
"Na, no worries" we all reassured her. That very afternoon, her husband noticed suspicious 'clues' in the kitchen, but decided to keep mum so as not to make matters worse. But the next day, the mouse decided to show up in the kitchen – when you-can-guess-which-one us was there.
To do her honour, there was no screaming or jumping on chairs, but we rapidly decided to put all the foodstuffs either in the fridge or in Tupperware boxes. I also admitted that my little zoophobia was cockroaches, and Madame said that hers was snakes.
Gelati
We went out to eat on several occasions, and one evening we went out to do la passegiata – a typical Italian moment, where everyone goes strolling in the town centre in the (relative) cool of the evening. Here in Switzerland at 10 in the evening there is barely anyone in town, but there you can hardly move there are so many people, and all dressed up to the nines!
We found a café that did homemade gelati, and it was really quite delicious – I chose
Tira misù, Malaga and Zuppe Inglese (not sure what that is, but it was buonissimo!)
It was also on Wednesday, I think, that we sure a dog in the garden. Shouts and sticks managed to get rid of it. The next day, when we were chatting on the veranda about the 'normalities' of the countryside, I saw another dog – right under the table we were sitting at! More shouts…
Oh, and I forget the mouse droppings found in a suitcase – and the cockroach in the bathroom. Cool, the countryside, eh?
Diciamo niente
(Let's not say anything).
Another day, our friend, seeing what he thought was the tail of a large lizard, went to the edge of the veranda and looked down to see a BIG snake – at least a metre long and as thick as a coke can. It was sliding into a hole under the veranda, right next to the steps where the children had lined up all the shells they'd bought back from the beach.
This left us with a slight dilemma – do we tell or not? In the end we decided to keep it to ourselves, leave our wives blissfully unaware, and keep a sharp eye on the children when they played outside.
Mai più
(Never again)
Well, I've probably forgotten some other juicy details (like getting back from the beach and discovering we all had big spots of tar on our feet). In the end, the week's holiday wasn't so bad – we drew comfort from camaraderie in the face of adversity – and in spite of our 'luxury villa'.
It is definitely the last time we will be going on a 'luxury' holiday, and we won't be renting any more holiday homes without seeing what we're getting first, or having it recommended by friends.
And you are warned – if you see an advert for the Villa Anna, via Bostri ai Marmi, Campiglia Maritimma – it ain't no luxury!
Bella Toscana
With another family we set out early Saturday morning to drive down to our luxury villa in Tuscany. The advert said it was a luxury villa, and the price was definitely luxurious. The journey went fairly well, except a long wait to get through the tollgates at the end of the motorway.
The 'lady with the keys' showed us round the villa, and blabbed on about the people before us who'd left the place in a real state, Mamma mia!, and she'd had two cleaning ladies at it all day, and now it was spick and span, she'd seen to it herself. Oh, and the big garden was completely safe for children, with a wire fence all the way round, and a man from the council had been to make sure there were no beasties.
Right after she left, I picked up Kalia from where I'd put her on her back on the bench in the dining room. Her bare back was covered with crumbs and other junk.
And so we started to discover the truth about just how clean, our 'luxury' villa was. Dead ants in the sheets, spiders in the towels, floors not even swept.
Di lusso, deluso
(Luxury, disappointed: it's my first pun in Italian)
Thinking about it now, and trying to be as charitable as possible, I guess that the villa was most certainly luxurious in the mind of the architect, rather less so in the hands of the builder. As for whoever bought the kitchen and bathrooms, he didn't have the same standards as anyone else I know. And the cleaning ladies (if they even existed!), well…
It's true that the garden was enormous, but not particularly well kept, and with big bits that weren't really accessible… And they'd had the great idea of building the villa on the edge of the property – right next to the neighbours' garden!
Pignola
We plucked up our courage and went to gently explain our slight disappointment to the lady. Apparently, ants and spiders are normal in the countryside, she even showed us the ants on her kitchen ceiling to prove it. And for the rest, we were obviously 'pignola' (cleanliness freaks) – typical Swiss!
Well, there's pignola and pignola. Madame and her friend who we were on holiday with are quite clearly in the A+ category. But I am not, by a long shot, and even I think that leaving crumbs in the dining room and unswept floors is pretty grim, especially for a 'luxury' villa.
La schiena
Because of the heat, little Miss didn't sleep too well, and consequently neither did her Mamma. Monday morning, at an unearthly hour, Daddy got up to take his little girl for a looong walk, just to give Mamma a few hours rest. Not having enough hands to put the pushchair together, I put Kalia in the top bit (which was in the boot of the car), while I fiddled with the bottom bit. So far, so good. Then I turned, and yanked the top bit - still with Kalia in it - out of the boot, without bending my legs, and 'crack!' : something at the bottom of my back went ouch.
I managed not to drop baby, pushchair and all, and finished the walk, but that afternoon at the beach, after lying reading for an hour, I was stuck on my back like a beetle and couldn't get up. I had to swallow my pride and accept being hauled out of my dilemma by the friend we were on holiday with.
It lasted quite a while – I took painkillers and did funny walks for several days – but now one week later all seems to be ok.
It's always a 'stupid' thing that makes you do your back in. I always take care to bend my knees when lifting anything heavy: I just didn't think of baby+pushchair as heavy.
Topolina
"Do you think there are mice here? I can't stand mice," our friend said on Monday or Tuesday. It was a fairly logical question – considering that ants and spiders were apparently appropriate housemates in the countryside, why not mice as well?
"Na, no worries" we all reassured her. That very afternoon, her husband noticed suspicious 'clues' in the kitchen, but decided to keep mum so as not to make matters worse. But the next day, the mouse decided to show up in the kitchen – when you-can-guess-which-one us was there.
To do her honour, there was no screaming or jumping on chairs, but we rapidly decided to put all the foodstuffs either in the fridge or in Tupperware boxes. I also admitted that my little zoophobia was cockroaches, and Madame said that hers was snakes.
Gelati
We went out to eat on several occasions, and one evening we went out to do la passegiata – a typical Italian moment, where everyone goes strolling in the town centre in the (relative) cool of the evening. Here in Switzerland at 10 in the evening there is barely anyone in town, but there you can hardly move there are so many people, and all dressed up to the nines!
We found a café that did homemade gelati, and it was really quite delicious – I chose
Tira misù, Malaga and Zuppe Inglese (not sure what that is, but it was buonissimo!)
It was also on Wednesday, I think, that we sure a dog in the garden. Shouts and sticks managed to get rid of it. The next day, when we were chatting on the veranda about the 'normalities' of the countryside, I saw another dog – right under the table we were sitting at! More shouts…
Oh, and I forget the mouse droppings found in a suitcase – and the cockroach in the bathroom. Cool, the countryside, eh?
Diciamo niente
(Let's not say anything).
Another day, our friend, seeing what he thought was the tail of a large lizard, went to the edge of the veranda and looked down to see a BIG snake – at least a metre long and as thick as a coke can. It was sliding into a hole under the veranda, right next to the steps where the children had lined up all the shells they'd bought back from the beach.
This left us with a slight dilemma – do we tell or not? In the end we decided to keep it to ourselves, leave our wives blissfully unaware, and keep a sharp eye on the children when they played outside.
Mai più
(Never again)
Well, I've probably forgotten some other juicy details (like getting back from the beach and discovering we all had big spots of tar on our feet). In the end, the week's holiday wasn't so bad – we drew comfort from camaraderie in the face of adversity – and in spite of our 'luxury villa'.
It is definitely the last time we will be going on a 'luxury' holiday, and we won't be renting any more holiday homes without seeing what we're getting first, or having it recommended by friends.
And you are warned – if you see an advert for the Villa Anna, via Bostri ai Marmi, Campiglia Maritimma – it ain't no luxury!
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