Elevé dans une église charismatique 'libre' (qui ne s'appelait pas une église, c'est trop guindé), tout rituel ou liturgie a généralement rencontré un rejet irréfléchi de ma part. Des prières lues ? Balivernes ! Des sermons lus ? Hein ?! Comment cela peut-il être inspiré ?
Évidemment, si on y réfléchit ne serait-ce que quelques secondes, c'est ridicule (Dieu ne pourrait parler à travers vous que si vous n’avez aucune idée de ce que vous allez dire...), mais je n’ai pas souvent eu l’occasion d’y réfléchir plus que quelques secondes à la fois.
Je me souviens avoir remarqué avec des amis du même âge dans notre l'église (désolé, assemblée) que bien que nous n'étions pas censés être « liés par la tradition », le dimanche matin suivait quand même un modèle très prévisible. (Et souvent, des personnes prévisibles disaient des choses prévisibles...)
Mon indifférence, ignorance et résistance ont d'abord été percés en lisant Internet Monk (voilà un excellent article récent). Plus récemment, jouer de l'orgue dans une église anglicane « liturgique » m'a permis d’expérimenter « de près » la réalité .
Voici ce que j'aime :
Franchement, dans une église évangélique ou « libre » typique, votre esprit peut errer pendant la moitié de la prédication et vous ne raterez pas tant que ça. Dans cette église anglicane, les sermons durent environ 7 minutes, et je souvent je dois me pincer pour rester concentré ; parce que chaque mot est pesé et compte.
Cela dit, on n’a pas de surcharge d'injonctions ou du ‘décalage théologique’ (c.-à-d. beaucoup plus que vous ne pourriez jamais digérer ou mettre en pratique avant la « dose » suivante).
Voici la dernière phrase du dernier sermon
« Le règne de Dieu est une promesse qui donne la vie. »
Voilà de quoi ruminer jusqu’à dimanche prochain !
Évidemment, si on y réfléchit ne serait-ce que quelques secondes, c'est ridicule (Dieu ne pourrait parler à travers vous que si vous n’avez aucune idée de ce que vous allez dire...), mais je n’ai pas souvent eu l’occasion d’y réfléchir plus que quelques secondes à la fois.
Je me souviens avoir remarqué avec des amis du même âge dans notre l'église (désolé, assemblée) que bien que nous n'étions pas censés être « liés par la tradition », le dimanche matin suivait quand même un modèle très prévisible. (Et souvent, des personnes prévisibles disaient des choses prévisibles...)
Mon indifférence, ignorance et résistance ont d'abord été percés en lisant Internet Monk (voilà un excellent article récent). Plus récemment, jouer de l'orgue dans une église anglicane « liturgique » m'a permis d’expérimenter « de près » la réalité .
Voici ce que j'aime :
- la quantité de textes bibliques qui sont lus ;
- les couleurs et formes changeantes de « l'année liturgique » ;
- moins d’écume, plus de fond ;
- moins de ce que nous devrions faire pour Dieu, plus de ce qu'il a déjà fait pour nous ;
- le fait que les prédications plus courtes force à être plus concentré et riche.
Franchement, dans une église évangélique ou « libre » typique, votre esprit peut errer pendant la moitié de la prédication et vous ne raterez pas tant que ça. Dans cette église anglicane, les sermons durent environ 7 minutes, et je souvent je dois me pincer pour rester concentré ; parce que chaque mot est pesé et compte.
Cela dit, on n’a pas de surcharge d'injonctions ou du ‘décalage théologique’ (c.-à-d. beaucoup plus que vous ne pourriez jamais digérer ou mettre en pratique avant la « dose » suivante).
Voici la dernière phrase du dernier sermon
« Le règne de Dieu est une promesse qui donne la vie. »
Voilà de quoi ruminer jusqu’à dimanche prochain !
Being brought up in a charismatic 'free' church (which didn't call itself a church, that's too stuffy), anything ritual or liturgical has typically met with unthinking rejection on my part. Reading prayers? Piffle! Reading sermons?! Snort! How can that be inspired?
Obviously, if you think about this for a minute, it's pretty ridiculous (God can only speak through you if you yourself have got no idea what you're going to say...), but it's not the thing I've often had occasion to think about for more than a few seconds at a time.
I do remember remarking with similar-aged friends in the church (sorry, fellowship) that though we were not supposed to be 'bound by tradition', Sunday mornings did follow a very predictable pattern. (And often-times predictable people said predictable things...)
My indifference, ignorance and resistance (alliteration failure there, sorry) was first pricked by reading Internet Monk (here is an excellent recent article). More recently, playing the organ at a 'liturgical' Anglican church has allowed me to get 'up close' to the real thing.
Here's what I like:
Honestly, in a typical evangelical or 'free' church, your mind can wander for half of the preach and you don't miss that much. In the Anglican I've been going to, sermons last 7 minutes, and I find that I have to pinch myself to stay concentrated, because each word counts.
That said, you don't get injunction overload or theology jet-lag (i.e. far more than you could ever possibly digest or put into practice before the next 'dose').
Here is the last sentence from the last sermon:
"God’s reign is a life-giving promise."
There, go chew on that for a week!
Obviously, if you think about this for a minute, it's pretty ridiculous (God can only speak through you if you yourself have got no idea what you're going to say...), but it's not the thing I've often had occasion to think about for more than a few seconds at a time.
I do remember remarking with similar-aged friends in the church (sorry, fellowship) that though we were not supposed to be 'bound by tradition', Sunday mornings did follow a very predictable pattern. (And often-times predictable people said predictable things...)
My indifference, ignorance and resistance (alliteration failure there, sorry) was first pricked by reading Internet Monk (here is an excellent recent article). More recently, playing the organ at a 'liturgical' Anglican church has allowed me to get 'up close' to the real thing.
Here's what I like:
- the amount of Bible that gets read;
- the changing colours and shapes of the 'liturgical year';
- less froth, more substance;
- less about what we should be doing for God, more about what he has already done for us;
- the fact that a shorter time-frame and more preparation makes for more concentrated 'pithy' sermons.
Honestly, in a typical evangelical or 'free' church, your mind can wander for half of the preach and you don't miss that much. In the Anglican I've been going to, sermons last 7 minutes, and I find that I have to pinch myself to stay concentrated, because each word counts.
That said, you don't get injunction overload or theology jet-lag (i.e. far more than you could ever possibly digest or put into practice before the next 'dose').
Here is the last sentence from the last sermon:
"God’s reign is a life-giving promise."
There, go chew on that for a week!
I like this post. I am enjoying written prayers and contemplative style worship at the moment. It slows my mind down and like you I think that written prayers and liturgy can be very powerful and concentrated. I'm reading a book By Anglican Vicar Warren "An affair of the Heart" and another one on Christian mindfulness (A book of Sparks by Lambert) where they quote from the Anglican book of Common Prayer and liturgy. I think following written prayers can be very helpful. However having been in various charismatic churches and more structured churches (Anglican etc.) I have to say I rarely find the sense of community and family that were there for me in sickness, that I found in that church we grew up in. I'm learning not to throw the baby out with the bath water. i.e. every church denomination has its strengths and weaknesses. No where is perfect.
ReplyDeleteThat was from pipsqueak logged in to V Simkins:)
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