(Photo: Kalia s'entraîne pour son premier saut en parachute)Ce n'est pas tellement dans mes habitudes, mais le moment se prête à quelques réflexions d'ordre politique.
D'abord le NON des français à la constitution européenne. Je suis un auditeur assidu de France Inter, alors j'ai suivi tous les jours le cirque politique. Que dire ? Un léger dégoût s'attache à tout ce qui est de la classe politique, que ce soit en France ou ailleurs. Est-ce les médias, Hollywood ou la réalité qui nous fait croire que tous les politiques sont des avares de pouvoir, plus préoccupé par leur ascension que le déclin du pays ? On aimerait pourtant bien y croire - Blair nous a fait rêver - et Sarkozy en fait rêver quelques-uns, à ce que j'entends.
Alors non à l'Europe ? Ha ! J'ai toujours été bouche-bé devant l'insouciance (inconscience ?) des français devant l'avancée de l'Europe - couplé avec leur condescendance envers ces britanniques pinailleurs et eurosceptiques. Comment un français pourrait-il être contre l'Europe ? La France, c'est l'Europe !
Et ben non, la France s'est réveillé - un peu tard - et a constaté que l'Europe lui échappe des mains. Que tout lui échappe des mains. Et que faire ? Repli, rejet, ras-le-bol.
Chers amis, bienvenus au 21
ème siècle, où tout le monde veut acheter moins cher en gardant le même salaire, et tout le monde veut acheter chinois sans qu'il y ait de délocalisations. Il ne suffit pas de dire : "On est pour le plein emploi, on veut pas de délocalisations, on veut pas de chômage, on ne veut pas perdre nos acquis". C'est bon, j'ai compris - mais y-a-t-il quelqu'un qui peut m'expliquer
comment ?
Moi, je
veux croire à autre chose, je suis 'socialiste' dans l'âme, mais le discours dominant (capitalisme ultra-libérale) domine, et j'ai besoin d'un peu plus concret que des voeux pieux en face.
Bon, je me calme, désolé pour les amis français, mais à entendre certains, on a l'impression de petits oisillons dans leur nid, le bec grand ouvert en train de réclamer toujours plus, avec les yeux bien fermés pour ne pas affronter la réalité, ni assumer la responsabilité de leurs choix.
//L'autre Non c'est la prochaine votation ici en Suisse, sur l'adhésion à Schengen. Ca ne passera pas - parce que
cette pub de génie aura pénétré les inconscients.
Et le dernier No ce sera le No des anglais, au referendum qui (à mon avis) n'aura de toute façon pas lieu.
(Photo: Kalia getting ready for her first parachute jump)There's a first time for everything, and today's headlines incite me to dabble in a bit of political soapboxing.
First comes the French NON to the European Constitution. I listen to the French international radio station nearly every day on my way to work, so I've been following the political circus fairly closely. What can one say? Everything to do with politics leaves a slightly unpleasant taste, whether it be in France or elsewhere. Is it the media, Hollywood, or reality that makes us believe that all politicians are just power-grabbers, more interested in their own climb to power than in the decline of their country? And yet we really would like to believe – Blair had us all convinced to start with, and Sarkozy (in France), seems to be getting some people going.
So the French said no to Europe?! I've always been bemused by how unconcerned the French seemed to be about the encroaching European bureaucracy – combined with their condescension towards those picky, eurosceptic 'rosbifs' on the other side of the channel. How could a French man be against Europe, France
is Europe!
Well no, France woke up (a bit late) and realised that Europe was slipping out of their control. Everything is getting out of control. So batten down the hatches, NON!
Welcome to the 21st century, where everyone wants to buy cheap, and be paid more, everyone wants to buy Chinese, and not have their job disappear to China. It's not enough to say, "We're in favour of full employment, against delocalisation, against unemployment, and we don’t want to lose out on all we’ve gained." OK, we’ve got the message – now can anyone tell me
how?
I really do
want to believe in something else, I’m a 'socialist' at heart, but the dominant voice (ultraliberal capitalism) dominates, and I need something a bit more solid than good intentions as an alternative.
Maybe I should calm a bit - and sorry to my French friends - but listening to some people on the radio, you get the impression of baby birds in the nest, with their beaks wide open squawking for more, and their eyes tight shut so as to avoid reality, and not take any responsibility for their decisions.
//The other Non is the imminent 'votation' (referendum, they have them all the time here) in Switzerland on whether to join Schengen or not. I'd say Non is a safe bet – as much as anything else because of
this wickedly clever subliminal advert.
The last No is the English no – to the referendum which will probably never happen anyway.