Ce n'est pas tout frais, mais j'ai redécouvert ce texte que je voulais partager avec quelqu'un:
Le plus grand scandale que je vois, celui qui a des conséquences profondes dont je me demande si l'église saura s'en remettre, est la désertion des moutons par ceux qui sont appelés à être des bergers.
Vous remarquerez que je n'utilise pas souvent le mot «pasteur» sur ce blog, simplement parce que beaucoup de ceux dont nous parlons ici ne sont pas des pasteurs. Un pasteur est un berger, et les bergers prennent soin des moutons. J'utilise le terme «leader» en référence à ceux qui sont chargés d'une église. Les bergers se concentrent sur les moutons qui leur sont confiés; les leaders se concentrent sur la structure de l'organisation qui les emploie. Les bergers marchent derrière leurs troupeaux pour être sûr qu'ils restent ensemble et ne se perdent pas; les leaders marchent en tête, pour "projeter la vision" de sorte que tous savent qui est-ce qui dirige. Les bergers sont sales à force de s'occuper de moutons sales; les leaders sont habillés pour le succès. Les bergers reçoivent très peu de reconnaissance; les leaders obtiennent des contrats pour publier des livres.
Être un leader d'une église - peu importe la taille de l'église - implique d'étudier les données démographiques et les modèles d'affaires. Cela signifie lire des études de cas en prenant les tuyaux de la dernière étude publiée par des professeurs de l'école de commerce. Être un leader, c'est fixer des objectifs et établir des repères et, en fin de compte, la maîtrise des derniers slogans d'affaires, comme "en fin de compte."
Être un berger, en revanche, consiste à visiter Marie-Ange à l'hôpital où elle voudra vous raconter ses antécédents médicaux pendant un après-midi entier. C'est boire le café trois hommes qui détestent aller à l'église, mais le font seulement pour faire plaisir à leurs épouses. Cela signifie être assis au chevet avec un homme dont la femme est atteinte d'un cancer, et puis se prendre en pleine figure toute sa colère quand il accuse vous et Dieu de prendre la seule chose qui comptait dans sa vie.
Les leaders sont des professionnels. Les bergers sont des ouvriers.
This is from a long time ago, but I just rediscovered and wanted to share:
The greatest scandal that I see, one that has such far-reaching consequences that I wonder if the church will ever recover from it, is the desertion of the sheep by those called to be shepherds.
You will notice I don’t often use the word “pastor” on this blog, simply because so many of those we talk about here are not pastors. A pastor is a shepherd, and shepherds care for sheep. I use the term “leader” in reference to those in charge of a church. Shepherds focus on sheep entrusted to them; leaders focus on the structure of the organization that employees them. Shepherds walk behind their flocks to be sure that they stay together and no one gets lost; leaders walk out ahead, “casting the vision” so that all know who is in charge. Shepherds are filthy and dirty from caring for filthy, dirty sheep; leaders are dressed for success. Shepherds get very little recognition; leaders get book contracts.
Being a leader of a church, no matter what size the church, means to study demographics and business models. It means reading case studies and taking cues from the latest research published by business school teachers. Being a leader means setting goals and establishing benchmarks and, at the end of the day, mastering the latest business catchphrases, like “at the end of the day.”
Being a shepherd, meanwhile, involves visiting MaryLou in the hospital where she will want to talk with you about her medical history for the entire afternoon. It means meeting for breakfast with three men who resent even having to go to church, but do so to only please their wives. It means sitting bedside with a man whose wife is dying of cancer, and then taking the brunt of his anger as he accuses you and God of taking the one thing from him that mattered.
Leaders are professionals. Shepherds are laborers.
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