Ces jours, c'était l'occasion de parler aux filles de Jésus (pour expliquer pourquoi j'étais à la maison vendredi et lundi au lieu d'être au travail!). C'est un immense défi pour moi d'essayer d'expliquer ces choses: d'un côté avec les enfants on ne peut pas être dans les grandes théories philosophiques, d'un autre côté si on s'en tient qu'au côté pratique, on risque de louper le sens (pour autant qu'on peut prétendre l'avoir saisi).
Dimanche après-midi on se promenait, et Kalia a 'levé les yeux vers le ciel' et dit "Jésus, tu es où? J'aimerais bien que tu descends pour que je puisse te voir".
Ca me fond le coeur, parce que j'ai l'impression (moi de peu de foi) qu'elle a peu de chances d'être exaucée.
Ca me fait aussi réfléchir: moi aussi j'aimerais voir Jésus, pour de vrai. Mais en même temps il y a une partie de moi qui est bien content du 'flou' - si Jésus était là, physiquement à côté de moi, est-ce que je vivrais exactement la même chose? Je ne crois pas. Alors cette ambivalence me travail aussi.
Un peu par hazard, j'ai vu des bouts de 'Jésus de Nazareth' de Zeffirelli pendant ces jours de Pâques. Là aussi il y a un paradoxe: d'un côté ça me permet de mieux me représenter la réalité, la physicalité de ce qu'il va vécu. En même temps ça met encore plus en relief l'écart entre sa réalité d'il y a 2000 ans, et notre réalité d'aujourd'hui...
Dimanche après-midi on se promenait, et Kalia a 'levé les yeux vers le ciel' et dit "Jésus, tu es où? J'aimerais bien que tu descends pour que je puisse te voir".
Ca me fond le coeur, parce que j'ai l'impression (moi de peu de foi) qu'elle a peu de chances d'être exaucée.
Ca me fait aussi réfléchir: moi aussi j'aimerais voir Jésus, pour de vrai. Mais en même temps il y a une partie de moi qui est bien content du 'flou' - si Jésus était là, physiquement à côté de moi, est-ce que je vivrais exactement la même chose? Je ne crois pas. Alors cette ambivalence me travail aussi.
Un peu par hazard, j'ai vu des bouts de 'Jésus de Nazareth' de Zeffirelli pendant ces jours de Pâques. Là aussi il y a un paradoxe: d'un côté ça me permet de mieux me représenter la réalité, la physicalité de ce qu'il va vécu. En même temps ça met encore plus en relief l'écart entre sa réalité d'il y a 2000 ans, et notre réalité d'aujourd'hui...
Over Easter, questions about how come I wasn't at work provided the occasion to talk about Jesus with the girls. It's an enormous challenge for me to try to 'explain': on one hand, with kids you can't go off into philosophical considerations, on the other hand if you just 'stick to the facts', you risk completely missing the meaning of it all (assuming one actually grasps what the meaning is!).
On Sunday afternoon we were out walking and Kalia looked up into the sky (sky=ciel=heaven in French) and said "Jesus, where are you? I'd like you to come down here so I can see you".
This really touches me, partly because I fear (me of little faith) that there's not much chance of her getting the answer she wants.
But it also makes me think about me: I'd like to see Jesus too, see him really being really here. But yet, there's a part of me which is more comfortable with the distance which is born of 'doubt': if Jesus was really here, physically next to me, would I carry on living the same way? Probably not. So this ambiguity has me thinking.
Completely by chance, I saw a few bits of the Jesus of Nazareth film over the weekend too. There is also a paradox in there: on one hand, it helped me to better project myself into the physical reality of his being here on earth, on the other hand it brought out even more clearly the enormous distance between his reality then, and our reality now, 2000 years later...
On Sunday afternoon we were out walking and Kalia looked up into the sky (sky=ciel=heaven in French) and said "Jesus, where are you? I'd like you to come down here so I can see you".
This really touches me, partly because I fear (me of little faith) that there's not much chance of her getting the answer she wants.
But it also makes me think about me: I'd like to see Jesus too, see him really being really here. But yet, there's a part of me which is more comfortable with the distance which is born of 'doubt': if Jesus was really here, physically next to me, would I carry on living the same way? Probably not. So this ambiguity has me thinking.
Completely by chance, I saw a few bits of the Jesus of Nazareth film over the weekend too. There is also a paradox in there: on one hand, it helped me to better project myself into the physical reality of his being here on earth, on the other hand it brought out even more clearly the enormous distance between his reality then, and our reality now, 2000 years later...
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