Poem ... Poème

L'autre soir j'étais écouté un neurologue parler de la relation entre la science et la foi (dans une série de 6 soirées).

C'était passionant - les choses que Descartes remettait en question par spéculation 'philosophique' (puis-je faire confiance à mon cerveau?) deviennent maintenant des choses qui sont remises en question par la science.

Qu'en est-il de l'âme? Du libre arbitre? Si le fonctionnement de notre cerveau est déterminé par les lois de la physique, sommes nous vraiment libres? Pour beaucoup de questions, les réponses ne sont pas du tout claires.

On a parlé de la notion de l'identité - que ce n'est pas le support 'matériel' qui compte : Comme un poème - on peut le recopier sur un autre morceau de papier - ou dans une autre couleur - le poème reste le même.

Quelqu'un a voulu savoir s'il n'y avait pas d'âme désincarnée (idée platonicienne écartée par l'orateur), et si nos corps périssent, comment est-ce qu'on peut re-exister à la résurrection?

C'est là que j'ai eu l'inspiration - c'est Dieu qui connaît le poème par coeur.

Cette pensée me plaît.

A few days ago I went to hear a neurologist talk about the relationship between faith and science (a series of six talks, the preceding one was by a cosmologist).

It was very interesting - the questions that Descartes asked (can I trust my brain?) are no longer solely philosophically driven, but are raised by what scientists are discovering about how the low-level functions of the brain follow the same physical laws as the rest of the universe.

So what does that mean for our soul? For free will?

For most questions, there are no clear-cut answers.

He talked about the notion of identity - that it's not the physical 'container' that counts: if you copy a poem, or write it out in a different colour, it's still the same poem.

Someone asked how we could be re-created at the resurrection, if we don't have an eternal, disembodied soul (a platonic idea which was rejected by the speaker as having no basis in science or scripture).

My 'inspired' answer was that God knows the poem by heart.

That little thought pleases me.